Après la séquestration d’Evan Cresson (Guillaume Delorme), le couple qu’il forme avec Chloé (Randiane Naly) est traversé par la culpabilité, les remords et les remises en question. La thérapie qu’ils entreprennent ensemble va voir leur destinée bouleversée.
Ecojoy.online : Depuis deux ans, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour les Cresson. Qu’est-ce que l’intrigue en cours de diffusion raconte sur ce couple ?
Randiane Naly : Ça raconte les difficultés d’un couple qui se bat pour continuer d’avancer à deux malgré les croche-pieds de la vie. Chacun a mis un coup de canif dans le contrat, il y a des doutes, des méfiances, une perte de confiance… il faut essayer de rebâtir. Je suis ravie que les auteurs leur fassent vivre une thérapie de couple même si j’aurais aimé qu’on développe plus encore cette partie. Mais, nous sommes dans une quotidienne et on ne peut pas tout raconter. Le principal c’est qu’on les voit retrouver une communication.
Cette intrigue signe le départ des Cresson de Montpellier. Comment avez-vous pris cette nouvelle ?
On connait tous la règle du jeu. Les personnages vont et viennent. C’est comme ça. Pour ma part, les choses ont été faites avec délicatesse. On m’a appelé pour m’en parler. Il est arrivé beaucoup de choses à ce couple, les auteurs ont eu besoin de les mettre sur pause. Ils laissent une porte ouverte pour un possible retour et de mon côté, je serais ravie de revenir.
Cette décision ne vous a pas contrariée ?
Non, ce n’est pas de la contrariété. Je suis triste parce que je suis une sentimentale et que je me suis beaucoup attachée à mes partenaires et aux équipes mais je relativise. Je me dis que ça va me permettre d’avancer sur d’autres projets, de respirer aussi, de passer plus de temps en famille. Je ne pars pas de gaité de coeur mais avec émotion. Cela dit, j’en ai vite pris mon parti parce que j’ai confiance en la vie.
Que retenez-vous de ces deux années passées sur cette série ?
J’en retire énormément de joie, de plaisir et d’enrichissement. Ce rôle, ça a été un vrai cadeau qui m’a permis d’explorer plein de facettes de Chloé, avec des situations vraiment intéressantes à jouer.
Quelle intrigue vous reste en mémoire ?
L’adultère avec Marc (César Meric) était particulièrement bien écrite. Par endroit, les auteurs y avaient mis de la comédie romantique et j’adore ça. C’est même mon pêché mignon. J’ai adoré partagé cette arche avec César qui est drôle, gentil et bienveillant. Je me souviens lui avoir exprimé une certaine gêne avant de tourner nos scènes intimes. Il a pris le temps d’en parler, de dédramatiser. Ça m’a mise en confiance et tout est devenu simple.
Est-ce que Lucas Ivoula, votre fils de fiction, quitte lui aussi la série ?
Non, il va rester vivre en colocation avec son amoureux, Tiago (Félicien Araud). Lucas fait partie des belles rencontres que vous réservent ce métier. On a eu une très jolie relation mère-fils et même en-dehors des tournages, c’est un bonheur de le voir. C’est quelqu’un d’adorable, de travailleur. Il est généreux et disponible, très investi. Je l’adore.
Regrettez-vous de ne pas avoir croisé le fer avec certains comédiens ?
Je n’avais pas d’attente particulière donc je n’ai pas de regret. Peut-être aurais-je aimé partager des scènes avec Gaëla Le Dévéhat (Sabine) ou Coline Ramos-Pinto (Kira) qui sont toutes les deux très talentueuses…
Comment avez-vous vécu vos derniers jours sur le plateau ?
J’ai décidé d’en profiter à fond ! Ce qui est amusant c’est que je vivais ce que je jouais, c’est-à-dire mon départ. Comme Chloé, je disais au-revoir à ceux qui ont beaucoup compté pour moi ces dernières années. C’était très émouvant.
Vers quoi vont vos envies ?
Avoir joué dans cette série m’a ouvert des portes. Je reçois des propositions que je ne recevais pas avant. J’étudie ce qui se présente à moi. A part ça, j’ai très envie de réaliser.
Pour Un si grand soleil ?
Pourquoi pas ? Ce serait une belle façon de revenir. J’ai bien observé le travail des différents réalisateurs sur la série et ça m’a légitimé dans mon envie. Ca m’a même donné le courage de m’y mettre. Je me sens prête à sauter le pas.
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