Invité par Cyril Hanouna dans son émission du week-end Face à Hanouna sur C8, l'ex-acteur star de la saga Taxi est revenu sur son parcours chaotique.
À partir de 1984, Samy Naceri a fait plusieurs séjours en prison. Son dernier remonte à 2011, lorsqu'iil a été condamné à seize mois d'emprisonnement fermes pour "blessures volontaires" et "menaces de mort". Lors de son incarcération, l'acteur avait été interné en psychiatrie.
Samy Naceri veut jouer dans Taxi 6
Entre violences et exhibitionnisme, Samy Naceri a enchaîné les gardes à vue et les amendes jusqu'en 2018. Depuis, il semble avoir enfin trouvé la paix. Heureux et en couple avec une comédienne, l'ex-star de Taxi a témoigné ce dimanche 8 décembre sur C8 dans Face à Hanouna. Il rêve de reprendre son rôle culte de Daniel Morales, le chauffeur de taxi pas comme les autres : "La franchise, elle appartient à Luc (Besson) et aussi certainement aux distributeurs, mais on a pas mal d'idées. Je me suis associé dernièrement avec ma femme avec des gens qui font de l'intelligence artificielle. Je crois que le public, tout le monde attend un Taxi 6 ! Financièrement, ça peut faire du bien à tout le monde, mais artistiquement parlant, pour le public, pour la France et l'international, je pense que c'est pas mal".
Face à Hanouna : Samy Naceri revient sur la prison
Sur le plateau de Cyril Hanouna, Samy Naceri a expliqué comment la notoriété lui a joué des tours et à quel point il s'est senti seul en prison : "Tu rentrais dans aucune boîte de nuit de Paris, et d'un coup on te fait des haies d'honneur et tu rentres avec tout le monde. À un moment donné, c'est difficile à gérer. Il faut être bien entouré et peut-être que j'ai pas fait les bonnes choses, que je me suis encanaillé avec des gens qu'il fallait pas, que j'aurais dû rester avec mes copains du cinéma et faire le tri dans mes copains de banlieue. J'avais le cul entre deux chaises. (...) Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières - j'ai ma part de responsabilités. J'ai ramé, je me suis battu pour faire ce métier, j'ai poussé les portes. (...) Et j'ai fait un complexe par rapport à mes potes, je me suis dit 'putain, eux ils ont pas, moi, j'ai, pourquoi je leur donnerais pas ?'. Et au final, après, pourquoi ? Pour que tu te retrouves derrière les barreaux, il y en a pas un qui t'envoie dix francs ou une carte postale, il y en a pas un qui s'occupe de ton fils ou qui emmène ta mère au parloir ! Alors j'en ai deux, trois (amis) qui sont bétons, qui ont toujours été là, mais la majorité c'est des pique-assiettes".
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