Le portrait de la semaine de Sept à Huit était consacré, ce dimanche 8 février 2025, à Jean-Louis Aubert, qui est longuement revenu sur son enfance. Le chanteur a notamment évoqué son père, qui lui a fait la plus belle des confidences sur son lit de mort.
Il est le genre d'artiste qui traverse les générations. Il y a quelques semaines, Jean-Louis Aubert mettait même le feu sur le plateau de la Star Academy, pour partager un duo avec Ulysse, son plus grand fan. Au milieu des années 70, c'est d'abord avec son groupe, Telephone, qu'il rencontrera le succès, avant de se lancer en solo, dans les années 80. "Ça va vous paraître incroyable [...] mais à la fin de Téléphone, je continuais à avancer, et en fait, j'étais pratiquement encore un petit clochard", a confié le chanteur de 69 ans en septembre dernier, sur le plateau d'En Aparté. Puis d'ajouter : "Je ne me rendais pas compte du succès, me semble-t-il. Je vivais dans un petit taudis, gare de l'Est".
Le succès, Jean-Louis Aubert l'a pourtant bien connu, lui qui a finalement vécu mille vies, et les expériences qui vont avec. Il y a quatre ans, le chanteur a souffert d'un grave problème au coeur. Après cette épreuve, il a prend une décision radicale en quittant la frénésie de la vie pour s'installer près de la mer. "J'ai trouvé cet endroit en France avec un rocher, où je suis au paradis. J'étais avec mon amoureuse. Et j'ai voulu partager ça, une chanson à écouter en vacances, pour lâcher prise", avait-il expliqué au Parisien.
Jean-Louis Aubert sans filtre sur sa relation avec son père
Ce dimanche 9 février 2025, le portrait de la semaine de Sept à Huit était consacré à Jean-Louis Aubert. Tout en simplicité et en philosophie, le chanteur a évoqué son enfance, notamment un traumatisme qui le suit encore jusqu'aujourd'hui : le fait d'avoir été enfermé, enfant, dans un placard, par ses parents. "J'ai eu peur au départ, j'ai souvent tapé à la porte. Et après, comme les petits enfants sont intelligents, je me suis dit : 'je vais me taire, je ne vais plus faire de bruit, comme ça ils vont m'oublier et c'est eux qui vont se sentir coupables. Je me suis mis à chanter dans ma tête, pour m'apaiser, pour m'occuper. Et ils m'ont oublié", s'est-il rappelé.
Lui-même artiste à ses heures perdus, son père, sous-préfet de profession, lui a finalement fait une bouleversante confidence, sur son lit de mort. "Il m'a pris par la main et il m'a dit : 'je crois que t'as fait ce que j'aurais aimé faire". Je crois que c'est le plus beau compliment qu'un père puisse faire à son fils. J'ai envie de pleurer et de lui dire merci et qu'on est ensemble", a-t-il déclaré. Un aveu déchirant.
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