Révélée dans Plus belle la vie et s'illustrant ce soir dans L'oubliée d'Amboise, l'actrice s'épanouit à la fois sur le petit écran et au théâtre. Elle nous en dit plus sur ses racines et son avenir.
Pauline Bression est l'héroïne, au côté de Philippe Bas, de L'oubliée d'Amboise, un téléfilm policier rediffusé ce jeudi 5 décembre 2024 à 21h10 sur France 3. Une nouvelle façon de découvrir celle que les téléspectateurs connaissent surtout dans la peau d'Emma Rimez, personnage important de Plus belle la vie qu'elle a repris dans Plus belle la vie, encore plus belle. Dans L'oubliée d'Amboise, Pauline Bression joue une gendarme parachutée sur une affaire de meurtre. Un rôle éloigné de ses précédentes prestations. En mai 2022, nous avons eu la chance de la découvrir sur la scène de la Scala, à Paris, pour sa dernière dans la pièce d'Alexis Michalik Une histoire d’amour. À l’image des pas légers enchaînés pour ce rôle dans une jolie chorégraphie, c’est sur la pointe des pieds que la discrète comédienne de 32 ans se fait doucement mais sûrement une place dans le paysage télé et théâtral, à laquelle rien ne la prédestinait…
L’oubliée d’Amboise : Pauline Bression a joué avec de vrais gendarmes et policiers
Ecojoy.online : C'est la première fois que vous jouez un gendarme. Comment vous êtes-vous glissée dans la peau de cette Bérénice Amarillo pour L’oubliée d’Amboise ?
Ce qui est très intéressant avec ce rôle, c’est que c'est une gendarme certes, mais de retour sur le terrain après avoir été traumatisée par sa première expérience. Je me suis donc appuyée sur les petites failles du personnage pour le composer. Bérénice est douce mais a du caractère : elle manque juste de confiance en elle. Ensuite, sur le tournage, on était entouré de vrais gendarmes et policiers donc j'ai été coachée, notamment pour tirer avec une arme à feu. J'ai passé tout un samedi au stand de tirs pour apprendre et ainsi, je me sentais plus crédible.
"Je suis une enfant du beurre et du sucre", explique Pauline Bression
On sait peu de choses de vous. Venez-vous d'une famille de comédiens ?
Pas du tout, j'ai grandi dans une famille de boulangers-pâtissiers, ma mère tient une boutique dans Paris et mes tantes en banlieue parisienne. Je suis une enfant du beurre et du sucre, avec une mentalité de l’artisan qui travaille tout le temps. À 5 ans, j’étais au fournil, et dès que j'ai pu, à la vente. Mais moi, j’ai toujours voulu être comédienne. La parole a toujours été sacrée pour moi car je suis quelqu'un de très timide. Je m’étais concentrée sur la danse car je trouvais plus facile de m’exprimer avec le corps mais malheureusement, à l'âge de 19 ans, je me suis blessée (une fracture au pied).
Comment avez-vous eu le déclic pour la comédie ?
Comme je voulais rendre ma famille fière, j'ai fait des études de droit mais la scène m'a très vite rattrapée et après un stage de « jeu devant la caméra », j'ai eu un déclic. J'ai alors intégré le Cours Florent puis le Laboratoire de formation au théâtre physique. Les premiers rôles sont arrivés : j’ai commencé par jouer Blanche-Neige dans une pièce pour enfants, puis à partir de 2014, Emma dans Plus belle la vie. J'ai fait en parallèle des apparitions dans Caïn ou Commissaire Magellan, avant de décrocher un rôle principal dans le téléfilm Hortense (France 2) avec Catherine Jacob.
Pauline Bression se confie sur ses envies : "J'aimerais tourner avec le duo Toledano et Nakache"
Avez-vous des modèles de comédiennes dont la carrière vous fait rêver ?
Mon fantasme de petite fille, c’est Kate Winslet, tellement géniale dans chaque rôle qu'elle incarne, et mes fantasmes français, ce sont Virginie Efira et Camille Cottin. Elles dégagent des choses merveilleuses. Et si je devais choisir un réalisateur, ce serait le duo Toledano et Nakache, un cinéma si populaire et touchant.
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