De grands amours et de sérieuses désillusions ont jalonné la vie sentimentale de Victoire dans Demain nous appartient. Depuis juillet 2017, ce personnage a dansé sur toutes les variations de l’amour. Revue de détail.
Libre, indépendante, intelligente, drôle et terriblement sexy, Victoire (Solène Hébert) coche toutes les cases de la femme parfaite. Médecin à l’hôpital Saint Clair, elle est comblée professionnellement. Côté vie privée, les auteurs se montrent particulièrement inspirés avec ce personnage qui a connu des amours fous - dans tous les sens du terme - et des promesses d’engagement sans que jamais personne ne lui passe la bague au doigt. L’alliance en diamant n’étant le gage d’aucune forme d’éternité, Victoire continue de laisser la vie la surprendre. Et c’est bien le propos de l’intrigue de fin d’année qui a vu revenir à Sète, Fred (Roby Schinasi), son amour de jeunesse.
En ce début 2025, la romance pourrait rebondir… ce qui ne serait pas pour nous déplaire tant ce couple fleure bon le romantisme sans verser dans la niaiserie. Le souci avec Victoire c’est qu’elle nous a déjà souvent fait le coup du grand amour. Tout a commencé avec Bastien (Joffrey Platel), ce chef de clinique, brutalement tombé dans le coma suite à un accident de la route. Longtemps on a rêvé de le voir se réveiller pour reprendre le cours de leur histoire. Et puis finalement non. D’abord il aurait fallu revenir sur la grotesque grossesse de sa mère qui a décidé de le transférer à La Rochelle et puis ça nous aurait surtout empêché de suivre la relation entre Victoire et Georges (Mayel El Hajaoui) avec lequel elle partageait la passion des traditions de Noël jusqu’aux pulls moches.
Demain nous appartient : Georges, Samuel, Martin... Les histoires fortes de Victoire
Si on ne valide que de loin le prétexte qui a fait splitter ce couple (une greffe de coeur qui allait justifier qu’il ne batte plus pour Georges), l’histoire d’amour passionnée et chaotique avec Samuel (Axel Kiener) a réussi à nous faire oublier cette maladresse scénaristique. Ces deux partenaires de jeu ont mené leur couple de fiction aussi loin qu’ils ont pu jusqu’à la rupture définitive. Reste, comme avec Georges, un pacte implicite qui les unit ad vitam aeternam telles des âmes soeur.
Au registre des amants éphémères, on délivre une mention spéciale à Martin (Franck Monsigny) sur lequel Victoire a, un temps, jeté son dévolu, en mode maîtresse femme. On se souvient, non sans une certaine émotion, de la manière dont elle a débarqué au commissariat entrainant le commandant Constant consentant mais surpris, en salle d’interrogatoire pour un coït aussi bref qu’inattendu.
DNA : Victoire a eu son lot de psychopathes
Si on a eu du mal à voir l’aiguille de l’électro-cardiogramme s’emballer pour sa liaison avec Benjamin Ventura (Alexandre Varga), on a quand même eu quelques frayeurs quand sa route a croisé celle son tout premier amant, Franck Lejeune (Romain Deroo). Le type lui filait des rendez-vous torrides à l’hôtel tout en réfléchissant à la meilleure manière de la tuer. Idem avec Clovis (Benjamin Garnier), pris dans une sombre histoire de vengeance au point d’avoir tenté d’éliminer Victoire en la noyant.
Sa liste de prétendants comporte un troisième psychopathe : Thibault (Boris Ravaine) qui a aussi voulu la réduire au silence parce qu’il la pensait responsable de la mort de sa mère. On préfère oublier Vince (Édouard Collin), le coach sportif sans intérêt pour se concentrer désormais sur Fred sur lequel on fonde de grands espoirs.
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