Luigi Kröner, le fils d’Elsa Lunghini, débarque dans la série de TF1 Ici tout commence, dans le rôle du chef Romain Valdine. Interview.
Qui est Romain Valdine, votre personnage ?
Luigi Kröner. C'est un jeune chef talentueux, qui a travaillé à Londres et s’est formé tout seul. Venu à l’institut pour donner une masterclass, il va susciter l'admiration des élèves. Si, aux premiers abords, il est très sympathique, on va découvrir qu’il a aussi des travers. Ce qui va causer du tort à certains…
Le fait que votre maman soit Elsa Lunghini, qui incarne Clotilde Armand, a-t-il un lien avec votre arrivée dans la série ?
Pas du tout. J'ai passé un casting comme n’importe quel acteur. Nous n’avons même pas partagé une scène, puisque nos deux personnages ne se croisent jamais. Ça aurait pu être rigolo de jouer avec elle, et qui sait, ça se fera peut-être plus tard. Sur ce projet ou un autre !
Comment s’est passé votre intégration au sein de la série ?
Ça s’est fait très naturellement. J’ai tourné avec trois équipe différentes, et ça s'est super bien passé. J'ai passé un très bon moment. On se sent tout de suite bien accueillis, tout le monde est à l’écoute. C'est un cadre pour travailler que j’ai trouvé super.
Romain va-t-il rester dans Ici tout commence ?
Suiviez-vous Ici tout commence avant d’intégrer le casting ?
Je dois avouer que non. Ce n'est pas par rapport à la série, mais je ne regarde pas beaucoup la télévision de manière générale. Et quand je me dégage du temps, je me tourne plutôt vers les plateformes.
Quel est votre niveau en cuisine ?
Dans la vie, je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler un cordon bleu. Au château, j'ai eu la chance de pouvoir suivre une petite mise à niveau, pour avoir les bons gestes. C’est ça qui est bien dans notre métier : on peut être plein de choses qu'on n'est pas dans la vie ! C’est la magie du cinéma.
Romain n’est-il présent que le temps d’une intrigue, ou a-t-on une chance de le retrouver sur la durée ?
Pour le moment, il n’est là que sur une intrigue qui dure trois semaines. Après, je ne sais pas s’il va revenir ou pas.
Avant d'être acteur, Luigi Kröner s'est illustré dans un autre domaine
Avant de vous illustrer en tant que comédien, vous pratiquiez le sport à haut niveau…
J'ai commencé les sports de combats quand j'avais 11 ans, et j’ai combattu jusqu'à mes 26. Je pense que j'avais besoin de m'accomplir dans un domaine à moi. Peut-être que si j’en étais venu directement au jeu, ça m’aurait posé des problèmes de légitimité, notamment vis-à-vis de ma mère. Mais voilà, ça a passé. J'ai aussi cette envie de créer, de ressentir de cette manière… Et je pense qu'en grandissant, il y a un moment où on a juste envie de suivre quelque chose qui nous rend heureux, sans penser à des choses qui nous parasitent. Même si je fais encore beaucoup de sport, car ça participe à mon équilibre, j’ai mis complètement de côté la compétition pour me concentrer sur le jeu. Aujourd’hui, le métier de comédien est ce qui me remplit et me rend le plus heureux.
A quel moment l’envie de jouer s’est imposée dans votre vie ?
Avant le Covid, j’avais eu la chance de faire des guests sur des séries comme Profilage ou encore Section de recherches. A l’époque, j’étais encore à fond dans ma boxe. Et même si j'aimais beaucoup le faire, ce n’est pas quelque chose auquel je croyais. Je prenais un peu ça comme un bonus. Au moment du Covid, je préparais un combat professionnel depuis deux mois, et tout a été annulé. Plus de combats, plus de coachings. Je me suis assis et je me suis dis "Bon, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?" Un peu comme plein de gens, je pense….
Puis vous avez joué dans la publicité Intermarché…
À la sortie du confinement, j'ai eu la chance d'être pris sur ce projet de pub. C'était quatre jours de tournage au Portugal. On a beaucoup bossé avec la réalisatrice Katia Lewkowicz. Il s’est passé quelque chose. C’est dur à expliquer, parce que c'est assez organique. Après cette expérience, je n’ai plus vraiment réussi à me voiler la face. J'ai réalisé que ça me rendait heureux, et que c’est ce que je voulais faire de ma vie.
Luigi Kröner, fils d'Elsa Lunghini : "Je suis hyper fier d'être "fils de""
Comment vivez-vous ce statut de "fils de" ?
C'était peut-être un plus dur quand j'étais jeune, finalement. A l’âge où on est en quête d’identité. Aujourd’hui, au contraire, je suis hyper fier d'être "fils de". Je suis hyper fier de ce que fait ma mère. C'est une partie de ce que je suis. C'est pour ça que ce serait incroyable, un jour, qu’on se donne la réplique.
A quoi va ressembler 2025 pour vous, professionnellement parlant ?
C'est ça qui est cool avec ce métier : on ne sait jamais ! Là, ce que je peux vous dire, c'est que j’ai tourné dans le long-métrage de Martin Bourboulon 13 jours, 13 nuits, avec Lina Khoudri et Roschdy Zem. Ça traite de la fuite de l'ambassade de France de Kaboul en 2021, lors du coup d’Etat des Talibans.
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